Ainsi que l'écrit P. Colmar, en introduction à notre premier volume, "en ce temps-là, les journaux quotidiens n’étaient pas (ou peu) illustrés. La télévision appartenait au domaine de la science-fiction. Heureusement, grâce à la photographie, enfin affranchie des contingences techniques de ses premières années, il y avait la CARTE POSTALE, qui reflétait l’image des villes et des villages, de leurs habitants, de leur labeur, de leurs joies, de leurs peines. Parce que la carte postale témoigne de la vie de nos aïeux, de la fin du XIXe siècle jusque dans les premières décennies du XXe, elle appartient à l’histoire intime de chacun, semblable à un album de photographies familiales, dont les collectionneurs, aujourd’hui, rassemblent les éléments épars".
Ces courts reportages faits de cartes postales juxtaposées offrent un voyage spatio-temporel dans le passé de Limoges et de ses alentours. Scènes de vie ou faits divers, jours de fête et jours de deuil, événements politiques, religieux ou sociaux, nous essaierons peu à peu de brosser un panorama de l'actualité des limougeauds pendant la première moitié du XX° siècle. En parallèle, nous nous intéresserons aussi aux lieux marquants de la vie de la ville, lieux d'histoire(s), lieux de travail, lieux de détente ou de repos... il n'en manque pas.
© ALAIN MONTEAUX - autoédition MATUS 87 - LIMOGES FRANCE.